L’HOMME QUI DISPARAISSAIT Version digital

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Description

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Les sept nouvelles ou récits de ce livre font partie de l’univers littéraire caractéristique de Sergio Zamora, où l’action semble se développer toujours au seuil qui sépare la réalité de l’imaginaire. Bien que certaines de ces histoires flirtent avec le fantastique, nous les acceptons comme véridiques, tant le mystère ou le suspense créés par l’art de Zamora s’enracinent dans une réalité plausible – celle que nous vivons au quotidien. Comment alors ne pas y croire ? Mais une fois que nous sommes pris par la trame des récits, leur dénouement ou leur « chute » nous font comprendre ou envisager que l’histoire qu’il nous a racontée était tout autre que celle que nous avions comprise dans une première lecture.

Dans Pensées vagabondes, on se promène avec le narrateur dans ses souvenirs et l’image que les autres se font de lui n’a pas grand- chose à voir avec son univers intérieur. Dans L’Homme du cimetière, un inconnu habillé de gris assiste aux cérémonies funèbres. Qui est-il ? Dans L’homme qui disparaissait, la perception du narrateur semble détraquée. À moins qu’il soit possible de voir son propre corps s’estomper comme un dessin que l’on efface? Dans Le Troisième Livre, le narrateur nous entraîne dès la première ligne dans un récit déroutant et nous le suivons en parcourant les rues d’Évry. Dans Le Train de tous les jours, c’est le côté fantastique du quotidien qui est le fil conducteur de la narration, bien que le narrateur nous emmène dans un banal train de banlieue. Dans Le Livre perdu et Une rencontre inattendue, ce sont les pages d’un livre retrouvé par hasard ou un petit animal qui font basculer nos certitudes. Dans ses différents écrits publiés par le passé, Zamora nous a fait comprendre sa passion pour Paris, qu’il connaît bien. Dans le présent livre, Paris, s’il est toujours présent, est lié à Évry où l’auteur a vécu des nombreuses années.

Alonso Segovia